Durant l’entre-deux-guerres, De Gaulle réfléchit à une réforme de l’armée et aux relations entre l’armée et le politique. Deux idées majeures sont développées dans les ouvrages qu’il écrit à l’époque :
Premièrement, l’armée doit être soumise aux décisions des hommes politiques.
Deuxièmement, il est nécessaire, pour la défense de la France, de constituer un corps de blindés (chars).
"Nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui." "Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. (...) Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là."
De gaulle est sûr que la guerre n’est pas perdue.
De Gaulle décide de parler à la radio Londres de la BBC, de la situation de la France, et en profite pour faire appel à la Résistance. Il n’accepte pas la défaite. Cette défaite est un déshonneur pour De Gaulle et pour la France.
Il pense que du fait que la France soit alliée à la Grande Bretagne, elle peut gagner grâce à ses ressources industrielles immenses. De Gaulle demande aux hommes et aux femmes d’être résistants, il faut mobiliser un maximum de personnes car cela va déterminer l’avenir.