Charles André Joseph Marie de Gaulle est né à Lille le 22 novembre 1890 et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.
De Gaulle est chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale.
Son père, Henri de Gaulle est professeur de lettres et d’histoire.
De Gaulle a été instigateur de la Cinquième République, fondée en 1958, et président de la République de 1959 à 1969, étant le premier à occuper la magistrature suprême sous ce régime.
Charles a fait ses études chez les Jésuites et opte très tôt pour la carrière des armes.
Le Général est reçu en 1908 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, au 119e rang.
Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit une carrière d'officier. Au cours de la Première Guerre mondiale, il est blessé et fait prisonnier. Charles de Gaulle est donc muté dans un régiment pour y faire l’expérience de son futur métier.
A la déclaration de la guerre, le 2 août 1914, le lieutenant de Gaulle rejoint les armées du Nord-Est. Blessé trois fois au combat, il est laissé pour mort lors de la bataille de Douaumont, près de Verdun, en 1916. Mais il a en réalité été fait prisonnier par les Allemands. Enfermé dans une citadelle, il tente à cinq reprises de s’évader, mais est chaque fois repris. Il ne sera donc libéré qu’à l’armistice, le 11 novembre 1918.
De Gaulle a à peine retrouvé les siens, en décembre 1918, qu’il est envoyé en Pologne pour participer à la formation de la nouvelle armée chargée de lutter contre l’Armée rouge.
En mai 1940, devenu colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est dans la foulée promu général de brigade à titre temporaire. Pendant l'exode qui suit, il est sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.
Rejetant l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie, il lance de Londres, à la BBC, l'« appel du 18 Juin », qui incite le peuple français à résister et à rejoindre les Forces françaises libres. En 1943, il fusionne la France libre au sein du Comité français de libération nationale, dont il finit par prendre la direction.
Le Général favorable à un pouvoir exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires et démissionne en 1946. Il fonde l'année suivante le Rassemblement du peuple français (RPF fait en 1947)), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'écarte de toute responsabilité.
Le Général prend la parole à Bayeux, le 16 juin 1946. Dans son discours, il expose un véritable projet constitutionnel avec un exécutif fort, une séparation claire des pouvoirs, germe de ce que sera la Constitution de la Ve République.
le 13 mai 1958, un comité de vigilance, composé de Français d’Algérie, appelle à manifester contre le FLN à Alger.
Un comité de salut public est créé, à la tête duquel se trouve le général Salan.
Il reçoit des députés les pleins pouvoirs et œuvre pendant l’été 1958 à la rédaction d’une nouvelle Constitution, qui s’avère très proche des propositions avancées à Bayeux (exécutif fort).
Les Français approuvent cette Constitution par référendum le 28 septembre 1958, avec 79,2% de “oui”.
en 1959, il propose l’autodétermination aux Algériens et organise en 1961 un référendum sur ce thème : 75% des Français disent “ oui ” à l’autodétermination de l’Algérie.
L’année 1962 marque un véritable tournant, tout d’abord sur le plan institutionnel : le Général propose l’élection du chef de l’État au suffrage universel.
Cette réforme suscite une vive opposition, mais le référendum sur la révision constitutionnelle, avec 62.2 % de « oui », est un énorme succès.
Le 27 avril 1969, de Gaulle soumet aux Français un projet sur la régionalisation et la réforme du sénat. Sa proposition est rejetée par référendum par 52,4% des voix.
Fidèle à sa promesse et respectueux du peuple souverain, de Gaulle démissionne : à minuit dix, un communiqué annonce : “ Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi.” de Gaulle ne reçoit pas de funérailles nationale. A Colombey-les-Deux-Eglises, sa dépouille est transportée sur un engin blindé dans la petite église, en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de son village.
Considéré comme l'un des dirigeants français les plus influents de l'histoire, Charles de Gaulle est aussi un écrivain de renom. Il laisse notamment des Mémoires de guerre, où il affirme s'être toujours « fait une certaine idée de la France », jugeant que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».
Le chère De Gaulle va être enterré au cimetière auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe, “ Charles de Gaulle 1890-1970 ”. Le 12 novembre, à Notre-Dame de Paris a lieu une cérémonie officielle avec les autorités de l’État et les personnalités étrangères.